Les
droits des parents
Les
parents ont le droit de ne pas savoir quoi faire.
Même
quand le petit s'écrase à terre, bleu marine,
au
milieu de la rangée des produits surgelés de l'épicerie.
Les
parents ont le droit de pleurer quand ils ont de la peine,
quand
ils se sentent dépassés, quand ils sont fatigués.
Ils
ont aussi le droit de pleurer pour rien.
Les
parents ont le droit inaliénable de se tromper.
Ils
ont alors le devoir de s'en excuser.
Les
parents ont le droit d'avoir un(e) ou ami(e) intime
qui
leur frottera le dos dans les moments de découragement.
Les
parents ont le droit de prendre autant de photos qu'ils veulent.
Les
parents ont le droit d'avoir l'air ridicule en tout temps
en
se roulant par terre, en participant à un concours de grimaces,
en
se déguisant en lapin de Pâques,
surtout
si c'est pour faire rire leur petit trésor.
Les
mères ont le droit de porter des pantalons moulants,
des
décolletés profonds et des talons aiguilles
sans
que personne ne doute de leurs qualités de bonnes mères.
Tous
les parents ont le droit qu'on leur dise
qu'ils
font bien leur travail de parent.
Les
parents ont le droit d'avoir un enfant
qui
ne se développe pas plus vite que celui de la voisine
et
ne brise aucun record d'intelligence.
Les
parents ont raison de croire qu'ils sont ceux
qui
connaissent le mieux leur petit
et
ils ont le droit de le dire au prof, au médecin
et
à tous ceux qui veulent intervenir auprès de leur enfant.
Conséquemment,
les parents ont le droit d'être en désaccord avec le prof,
le
médecin, l'orthopédagogue, l'éducatrice de garderie et tous les
autres.
Et,
oui, ils ont le droit de ne pas suivre leurs conseils.
Les
parents ont le droit inaliénable de se plaindre.
Tous
les parents qui le souhaitent devraient pouvoir préserver
et
entretenir un contact régulier et significatif avec leur enfant.
Même
si, pour ce faire, ils devraient être accompagnés.
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